Comme pas mal de monde, je m’interroge depuis plusieurs jours sur ce qu’il serait utile de faire pour soutenir activement les milliers de demandeurs d’asile piégés et attaqués par la police à la frontière entre la Grèce et la Turquie. J’ai pris contact à ce sujet avec Keerfa, la Coalition grecque contre le racisme et la menace fasciste, qui organise la résistance sur place. Voici ce qu'ils m'ont répondu. [Thread]
3. « Nous organisons également des actions de solidarité sur les îles et sur la frontière grecquo-turque. Le 15 mars aura lieu par exemple une manifestation à Alexandroúpolis, au Nord-Est de la Grèce, à proximité de la frontière. » Tout individu ou collectif qui aurait la possibilité de s’y rendre sera chaleureusement le bienvenu.
« Les conditions pour se mobiliser sur la frontière sont évidemment difficiles, d’autant que le gouvernement grec a lancé une campagne nationaliste pour “défendre la patrie et les frontières contre l’invasion des réfugiés envoyés par Erdogan”, avec le soutien hélas du leader de Syriza, Alexis Tsipras, qui provoque la colère d’une partie de sa base, en particulier les jeunes. Il est très important pour nous que des délégations étrangères et des journalistes nous rejoignent. »
4. Nous avons besoin aussi de soutien financier en vue de continuer nos actions. Nous affrétons par exemple des bus pour permettre aux réfugiés présents dans le pays de venir à nos manifs. Nous devons également faire face aux menaces de mort et aux agressions perpétrées par les groupes fascistes, y compris sur Internet, où notre site fait l’objet de cyber-attaques redoutables. »
Pour les coordonnées bancaires du pot de solidarité de Keerfa, se reporter au bas de cet article :
https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/060320/appel-solidarite-avec-les-migrantes-et-les-antiracistes-en-grece
@oliviercyran putain Tsipras/ la gauche quel naufrage