La Palestine est devenue sous la tyrannie de l'état d'Israël non plus une colonie mais un véritable système concentrationnaire en soit et d'un genre nouveau.
Tout le pays -tout UN pays- à été transformé en camp de concentration géant. Ce n'est pas un roman de science fiction, c'est ce que la modernité permet de faire de pire à notre humanité.
La Palestine est une prison géante pour toute sa population, des nourrissons aux vieillards en passant par les enfants, les adolescents et les adultes, dont l'objectif est à terme l'annihilation de tous les palestinien (et donc de la Palestine) en les mettant au pas puis en les détruisant méthodiquement et en en organisant leur nettoyage ethnique.
Il y'a des signes qui ne trompent pas : instauration d'un système d'apparence totalement réglé, géré par l'état d'Israël (et dans une moindre mesure son sous fifre, l'autorité palestinienne) qui fait croire à une organisation totale de la vie au sein de ce camps, quand, en fait, cette organisation relève d'un arbitraire abstrait et prenant ces ordres depuis des sphères éthérées et obscures donnant à cet ensemble un caractère totalement absurde et par là même pernicieusement mortifère.
J'en prends pour exemple les annonces d'attaques de ces derniers mois par l'armée israélienne, qui d'abord donnait des directives pour ne pas se faire annihiler : "Avis à la population : allez dans cette zone dite "safe" car on va bombarder là où vous vous trouver actuellement". Puis les bombes tombent sur les "safeplaces". C'est : typique, tout à fait caractéristique d'une tentative de destruction des résistences mentales de la population visée.
On est dans l'anéantissement de ce que nous avons de plus profond : notre tendance au rationalisme, qui analyse notre environnement pour prendre des décisions et qui devient ici inopérante et se fait remplacer par la terreur qui ouvre la voie à l'acceptation du funeste destin réservé à la victime de ce type de torture collective.
On nage en pleine description du Lagercamp d'Auschwitz tel que fait par Primo Levy. Rien moins que ça.
Ce qu'on laisse faire là bas, on le retrouve toujours un beau jour chez nous.
Peut être à demain 15h miroir d'eau, Nantes.