Ici, la faim n’est pas qu’un besoin désespéré du corps au milieu des ravages de la guerre ; c’est la condition humaine elle-même, un vain cri, résonnant à travers les vases vides du monde, exposant le creux là où l’humanité – une humanité partagée – aurait dû se lover.
Ici, à Gaza, la faim n’est pas une sensation passagère, mais un destin gravé pour l’éternité dans nos âmes, par le silence qui conspire avec la machine de guerre.