#agrobusiness #lobby #Brets #pollution #pesticides #insecticide #eau #bretagne #methanisation #changementClimatique #Cancer
Aux amateurices de #chips, comme moi, même si je baisse ma consommation, parce que c'est pas très sain comme tout le monde sait, par contre il n'y a pas que cela - quand on regarde la filière de plus près, et pas juste le petit phare sur les paquets #Brets, si mignon la #bretagne, on apprend des choses, merci @splann encore pour le super boulot que vous faites - à la fin toujours Tu mourras quand même, mais moins bête :
extraits, puis article complèt :
"L’augmentation de la production de chips fait craindre une augmentation de ce problème, alors que les éleveurs sont de plus en plus nombreux à retourner leurs prairies pour y planter des pommes de terre. « En 2025, les contrats de pommes de terre de la filière Altho couvrent 4.450 hectares en France, détaille Laurent Cavard, sans préciser la quantité d’hectares bretons (il y en avait 2.110 en 2023). En moyenne, les agriculteurs en contrat avec nous cultivent entre 7 et 8 hectares de pommes de terre. » Chez la plupart d’entre eux, c’est Légumia, une ETA appartenant à Altho qui se charge de préparer le sol, planter, traiter et récolter, au moins dans l’ouest, et jusqu’en Vendée.
« Les surfaces restent raisonnables, estime un producteur historique de plants de pommes de terre du pays de Pontivy. Mais plus on augmente la proportion de cultures industrielles dans les paysages, plus on augmente les risques sanitaires. » Cela pourrait accroître la quantité de pesticides utilisés sur les pommes de terre déjà généreusement arrosées, notamment à cause du mildiou, ce champignon qui peut attaquer aussi bien les feuilles que les tubercules. Pour le contrer, d’impressionnantes doses de fongicides sont pulvérisées sur les cultures, parfois plusieurs fois par semaine et ce pendant des mois.
On a aussi les insecticides, dont certains sont épandus sur les terres avant les plantations. Entre les limaces, les #doryphores, les pucerons, la teigne ou le taupin, les produits utilisés dans la culture conventionnelle de pommes de terres sont nombreux, même si #Altho assure imposer « une liste de traitements plus restrictive que celle autorisée par les pouvoirs publics ».
Une fois la récolte effectuée, ce n’est pas terminé puisque les pommes de terre stockées sont aspergées ou saupoudrées d’anti-germinatif. Ceux qu’Altho utilisent sont presque tous validés en bio, assure l’entreprise. Mais cela n’a pas toujours été le cas.
Au début des années 2010, d’importantes quantités de #chlorprophame avaient été retrouvées sur le site, signale un avis préfectoral de 2012 relatif à un premier agrandissement de l’usine. Cet anti-germinatif, suspecté d’être #cancérogène, a été retiré du marché en octobre 2020. La pression chimique liée à la culture des pommes de terre reste élevée, en particulier à cause des divers produits de lutte contre le mildiou, que le changement #climatique pourrait renforcer."
https://splann.org/altho-brets-vrai-cout-chips-made-in-france/