Une tranche de vie, une femme, une histoire #chaude comme la braise !
Tomber sous le charme d'un ou d'une collègue de #travail, #Fantasmer sur votre boss: cela vous est-il déjà arrivé ?
Vous êtes-vous rendue au boulot un matin en vous disant que c'était aujourd'hui ? Que ce bel étalon vous chevauchera sur son bureau #sauvagement et vous fera #jouir comme jamais ?
Je n'ai jamais autant donné de ma... personne au travail, et j'en redemande !
Faites jouir vos extensions de #WordPress!
Et dernier carnet pour ce qui alimentera ce texte #jouir.
Puissé-je m'y tenir et puisse-t-il être vraiment beau. Alma Venus, quo magis aeternum da dictis, diva, leporem
« Notre amour était en réalité bien assez grand pour se passer toutes les fantaisies, les indécences et les scandales qu’il nous plaisait sans craindre l’ombre d’une flétrissure.»
#jouir
À vingt ans, je ne comprenais pas que l'amour ne suffise pas et les mots me paraissaient vains.
À quarante, je connais leur pouvoir – à l'amour et aux mots. Je suis heureuse.
(Et folle de gratitude pour mes deux merveilleux.)
Un poème vieux de deux ans, avec à peu près tout ce que je me retrouve à déplier minutieusement aujourd'hui dans une entreprise autobiographique qui n'a plus grand-chose de poétique. Il restait pas mal d'ombres, mais la poésie se joue de l'obscurité, comme chacun sait, dont elle conserve les radiations de mystère ou de ténèbres.
« Et c’était la même chose pour la région des lacs, des montagnes, les bords de mer et les villes : chaque chose était clairement située, clairement nommée, de sorte qu’on voyait très bien comment aller de telle ville à telle autre, de telle plaine à tel bord de mer. On pouvait en calculer précisément la distance, le temps nécessaire pour accomplir le voyage, et à chaque nom correspondait une forme, à chaque forme, un nom. On savait où on était. »
Ibid, 2/2
#littérature #jouir
« Me retrouver avec Ingrid mariée, c’était comme être soudain devant une carte, un paysage qu’on déplie du plat de la main sur une table. Toutes les routes bosselées, tortueuses, à demi ou entièrement masquées par les replis de la carte froissée, apparaissaient maintenant clairement dessinées, circulant paisiblement à travers le paysage. »
Anne Serre, "Petite table, sois mise !"
1/2
#littérature #jouir
«Peut-être que c'est ça, un film-rituel, un film pour quitter ce monde, ce vieux monde de l'enfance, un film pour accepter enfin de ne pas tout expliquer, de ne pas s'échapper en permanence en fictions toujours multipliées. Oui, faire ce film pour faire advenir ma réalité. La fixer une fois, moins moi-même, que l'univers.»
Lucien Raphmaj, "Une météorite nommée désir"
Peut-être bien que #jouir sera finalement "La Mère, noir". À quoi bon l'autobiographie sinon pour tout se permettre ?
"décoloniser ces corps, sculptés par le capitalisme."
« Tant qu'on utilisera le yoga pour être en forme au travail, on aura un problème »
(Camille Teste)
Pour comprendre comment le bien-être est passé d'aspiration du front populaire et de slogan syndical à un énorme marché capitaliste, Le Média reçoit Camille Teste, autrice de Politiser le bien-être.
« (Ne me demande pas qui j’appelle ainsi "l’oppresseur", la réponse serait encore à la fois trop longue et confuse.) Il est vrai cependant qu’au vu du sabir sans grâce, imagination ni sens que baragouinent les maîtres du monde actuels et leurs suppôts, mon ambition est finalement bien moindre que la sienne…» (2/2)
#jouir
Écrit à un ami, à propos du WIP
«Je suis naturellement surtout retombée sur Genet et sa "légende". Et c’est assez amusant, car je n’ai jamais été "paria" comme lui, mais je crois qu’au fond notre effort vers la "belle langue" a des soubassements semblables : répondre et résister à "l’oppresseur" dans sa langue, en l’y surpassant. Je ne me serais jamais autorisée à écrire sans cela, je crois. » 1/2
#jouir
Et ailleurs (sur et entres écrans, ne faut-il y voir quelque belle réalité) bien des textes que tous peuvent lire, et bien des lettres d'amoureux cachées à vos yeux.
#jouir
On regrettera cependant un peu de ne plus pouvoir s'y reporter, qui auraient aidé à montrer le masque authentique et assez laid qui recouvrit (dis-je entre humilité et espoir) d'abord mes traits.
#jouir
Pour voir quand je suis fidèle à moi-même et quand je me renie, pour me retrouver et m'étonner peut-être, pour m'aimer ou me haïr — on ne brûla-jeta pas pour rien les feuillets insupportables d'un esprit pédant, subtil et maniéré, brillant d'intellect faute de grandeur d'âme, où l'on me vit vaniteuse, plaintive, compliquée et vainement torturée.
#jouir
J'avais 16 ans lors du premier journal intime, fleuri – guère original pour une adolescente, dira-t-on.
Le dernier, de noir et d'ocre, me sonne quarante et un ans, moins attendu.
Entre les deux:
le cahier bleu du suicide du premier amoureux,
un long manque,
malgré des feuillets épars et brûlés-jetés dus à l'honni qui me flétrit,
puis dix ans de "journal" intime bien peu quotidien.
#jouir
Le mystère ne se perce pas, il vous transperce. Comme ce regard d'onyx entre mes cuisses.
