L’infolettre du 24 mars 2025 : Pogacar enfin bousculé sur un Milan-Sanremo de légende, Lotte Kopecky déjà prête…
Milan-Sanremo : Pogacar enfin bousculé, le cyclisme ne peut qu’en profiter
“Un final époustouflant” selon L’Équipe, “L’édition la plus belle de tous les temps ?” s’interroge la Gazzetta dello Sport, “L’ultime couronnement” résument les frères Roodhooft à la VRT… Les qualificatifs ne manquent pas à l’heure d’évoquer la dernière édition masculine de Milan-Sanremo. Pour la première fois depuis 1996, ceux qui se sont joués la victoire sur la Via Roma ont pris leurs distances depuis la Cipressa, avant-dernière ascension de la journée, dont le sommet à 16 kilomètres de l’arrivée repoussait jusqu’alors les ambitions offensives. Il fallait attendre que l’appétit de Tadej Pogacar pour la Classicissima grandisse, après quatre précédentes participations marquées par autant de places d’honneur, jusqu’à la troisième marche du podium gravie l’an dernier. Le champion du monde avait cette fois en tête de bousculer les traditions et d’éviter une nouvelle foire d’empoigne sur le Poggio. Trop tard, trop près de l’arrivée. Autant s’essayer à l’offensive lointaine, comme il l’a tant expérimenté par le passé. Partir à 100 kilomètres de l’arrivée, comme sur le Mondial, aurait été suicidaire vu le parcours plat sur la côte ligure et les équipes encore présentes en nombre. Mais sur la Cipressa, la plus raide des côtes du final, pourquoi pas faire exploser l’ensemble ?
Le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) attaque dans la Cipressa face au Néerlandais Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) et à l’Italien Filippo Ganna (INEOS Grenadiers), lors de l’édition masculine de Milan-Sanremo, le 22 mars 2025. – Photo : RCS Sport/Pool
Certes, l’équipe UAE Team Emirates XRG a affirmé après coup qu’il manquait le Mexicain Isaac Del Toro pour parfaire le plan imaginé dans la côte de Costarainera. Mais la fusée à deux étages proposée par Tim Wellens puis Jhonatan Narvaéz a (quasiment) bien fait son boulot pour lancer Tadej Pogacar sur les pentes les plus dures d’une côte qui ne dépassent pas les 9% de déclivité. L’effort des deux équipiers n’a duré que quatre minutes, il a suffi à placer la majeure partie du peloton en asphyxie, laissant les seuls Filippo Ganna et Mathieu van der Poel capables de suivre le rythme effréné du champion du monde. Le coup de poker était impressionnant, car Pogacar n’essayera pas qu’une, mais bien trois attaques sur cette Cipressa. Le recordman de l’heure suivra d’abord, avant que son rival néerlandais prenne le relais, voyant la difficulté de l’Italien à répondre à l’explosivité du leader. Au sommet, ils seront toutefois toujours trois, avec déjà plus d’une demi-minute d’avance sur les premiers poursuivants : la course était pliée.
Pogacar tentera encore d’attaquer au pied du Poggio, lâchant d’abord Ganna. Puis un deuxième essai, un troisième. Van der Poel semble lâcher quelques mètres, mais revient inexorablement. Le Néerlandais se payera même le luxe de tenter un sprint explosif dans les 500 derniers mètres du Poggio, comme lors de sa victoire en 2023. “Pogi” est toutefois bien dans la roue à l’entame de la descente. Mais ses efforts multiples pour tenter de basculer en solitaire auront raison de sa fin de course. Car la cartouchière du Slovène n’est pas infinie, malgré tout ce qu’il a déjà montré par le passé. Toutes ces attaques ont pesé dans le dernier kilomètre, alors que Ganna revenait à la faveur d’une certaine attente entre les deux hommes de tête à l’approche du sprint de la Via Roma.
Le physique était alors évidemment attendu comme décisif, mais Van der Poel montrait que la tactique est aussi importante. Malgré sa position en tête, il parvenait à surprendre Pogacar en évitant que le Slovène, en troisième position, prenne de la vitesse. Dès qu’il voyait le maillot arc-en-ciel se dresser sur ses pédales, il avait déjà les mains sur les cocottes pour lancer son sprint, même si cela signifiait se brûler les cuisses sur 280 mètres au moins. Même s’il préfère les sprints courts et explosifs, Van der Poel parvenait à gérer ce dernier effort de main de maître pour glaner son deuxième succès à Sanremo, signant par ailleurs la troisième victoire consécutive d’Alpecin-Deceuninck en terres de Ligure.
Un scénario fou, unique dans l’histoire contemporaine, mais qui confirme une information souvent rabâchée : oui, Tadej Pogacar peut être battu, encore faut-il utiliser la bonne tactique et garder le bon état de forme face à ce monstre offensif. D’aucuns argueront que le parcours de Milan-Sanremo n’est tout simplement pas adapté aux qualités intrinsèques du leader d’UAE Team Emirates XRG, et qu’il est donc plus simple de suivre ses coups d’éclat. Le fait que Ganna et Van der Poel aient été les seuls à suivre ses fulgurances montre pourtant bien que ce n’était pas une sinécure. Les deux hommes ont visé leur pic de forme pour ce printemps et prouvé qu’il était possible de mener la vie dure au roi des échappées en solitaire. Cela demande toutefois un certain calme, à l’image de Van der Poel qui suit toutes les offensives de Pogacar pour le laisser se fatiguer avant d’adresser un coup de semonce sur le sommet du Poggio, ou de Ganna, qui gére finalement sa course au tempo pour revenir à chaque reprise, malgré son manque d’explosivité par rapport à son concurrent slovène. Les deux premiers de Sanremo ont joué leur partition à la perfection, et devront s’en inspirer lors des prochaines classiques. En évitant de laisser toute l’équipe UAE Team Emirates XRG aux commandes ou en prenant soin d’anticiper au mieux les mouvements d’un coureur qui ne pourra plus surprendre indéfiniment. C’est ce qu’avait déjà tenté Tom Pidcock sur les Strade Bianche, malheureusement sans succès pour lui. Le cyclisme ne pourra que profiter de ces passes d’armes et de ce suspense remis au goût du jour.
Le retour de l’édition féminine de Milan-Sanremo n’a pas mené à la même satisfaction des supporters. L’épreuve de ce samedi a finalement ressemblé à ces éditions masculines où l’attente est le maître-mot. Les concurrentes semblaient plutôt prêtes à contrer, mais personne ne prenait l’initiative de la première attaque, que ce soit dans les Capi, la Cipressa ou le Poggio. Tout le monde semblait attendre la SD Worx-Protime des favorites Lorena Wiebes et Lotte Kopecky, mais aucune puncheuse, comme Demi Vollering (FDJ-Suez) ou Kasia Newiadoma (Canyon//SRAM zondacrypto), ne tentait vraiment de faire la différence malgré des pentes disponibles.
Le final n’a été explosif uniquement grâce à l’offensive au pied de la descente du Poggio de la championne d’Italie Elisa Longo Borghini (UAE Team ADQ). Le temps que des équipières dans le groupe des favorites se mette en route, on a bien cru l’Italienne partie vers un nouveau succès sur un monument après le Trophée Alfredo Binda, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. C’était sans compter sur le retour de Kopecky dans les 1 800 derniers mètres pour mener une poursuite dont elle a le secret. Comme sur la piste, la championne du monde accélérait au fil des hectomètres et revenait ainsi sur sa rivale italienne dans les 300 derniers mètres, avant de laisser la championne d’Europe Lorena Wiebes terminer parfaitement le travail, malgré une Marianne Vos (Team Visma | Lease a Bike) très coriace sur sa gauche.
“Une fois que nous avions passé le sommet du Poggio, c’était clair qu’on allait le faire pour Lorena. Elle est la plus rapide du peloton. Gagner avec l’équipe est toujours l’objectif final”, a commenté Lotte Kopecky à l’arrivée, confirmant la mentalité collective qui prévaut entre les deux leaders de SD Worx-Protime. Son effort dans le final confirme en tout cas que la Belge, qui disputait sa première course de la saison, est prête pour la suite du printemps. Si elle n’a pas semblé aussi cinglante qu’à l’accoutumée sur le Poggio, nul doute qu’elle gagnera encore quelques pourcents de forme ces prochains jours pour atteindre son pic de forme d’ici au Tour des Flandres, et le tenir jusqu’à Liège-Bastogne-Liège.
David Lappartient n’est pas le nouveau président du CIO
On peut parler de camouflet pour le président de l’Union Cycliste Internationale (UCI) David Lappartient. L’homme politique, passé de la présidence de la Fédération française de cyclisme à celle de l’UCI, en passant par l’Union européenne de cyclisme (UEC), espérait farouchement grimper au sommet du Comité Internationale Olympique (CIO) à l’occasion de l’élection présidentielle organisée cette année. Celui qui a également été élu président du Comité national olympique et sportif française (CNOSF), en plus de son poste de président du conseil départemental du Morbihan et d’autres mandats annexes, espérait que sa vision internationale du cyclisme, ses tentatives de réformer le vélo et surtout ses manœuvres politiques allaient lui apporter le soutien nécessaire au Graal de toute personnalité politico-sportive.
Et pourtant, malgré des soutiens affirmés à certaines nations peu scrupuleuses avec les droits de l’homme (Turkménistan, Émirats arabes unis, Arabie saoudite…), rien n’y a fait : David Lappartient ne sera pas le successeur de Thomas Bach. L’élection à la présidence du CIO était exceptionnelle, cette année, avec sept candidats dont de sérieux prétendants, tels Sebastian Coe, à la tête de la fédération internationale d’athlétisme depuis 2015, Juan Antonio Samaranch, le fils du président du CIO entre 1980 et 2001. C’est finalement l’ex-championne olympique de natation, la Zimbabwéenne Kirsty Coventry qui a décroché la timbale dès le premier vote, avec 49 voix sur les 97 exprimés. Elle devient ainsi à 41 ans la première femme à occuper ce poste, elle qui n’était que la deuxième à se présenter. Elle est aussi la première Africaine à obtenir ce mandat de huit ans. Le moment est historique évidemment. Coventry n’a pas encore affiché au public de programme clair, mais s’est montrée intransigeante dans ses déclarations quant à une “protection de la catégorie féminine” dans le sport. Entendez par là des mesures contre les personnes transgenres, déjà discriminées à tous les niveaux du sport.
David Lappartient, pour sa part, a compté… quatre voix. Loin de l’ambition affichée. Dans la foulée, le Français a annoncé qu’il ne briguera pas de nouveau mandat à la tête du CNOSF, le 19 juin prochain. Les rêves olympiques du Breton s’échappent ainsi. Il lui reste désormais les projets à la tête de l’UCI, avec de nombreux dossiers chauds à gérer prochainement. La sécurité dans le peloton, toujours dans la tête de tous les cyclistes ; l’organisation des championnats du monde au Rwanda malgré le conflit en cours avec la République démocratique du Congo ; le projet “One Cycling” avec un fonds d’investissement saoudien, toujours dans les cartons ; une réforme du calendrier international ; et enfin l’addition du cyclo-cross parmi les disciplines hivernales des Jeux olympiques. Il y a donc de quoi faire… David Lappartient a déjà annoncé qu’il se représentera-t-il pour un troisième mandat présidentiel en septembre prochain. Pour un dernier tour de piste ?
Les nouvelles des derniers jours
Transferts
L’équipe Intermarché-Wanty fait déjà son marché pour le futur. La formation belge a annoncé l’arrivée comme professionnel de l’Italien Simone Gualdi (19 ans), déjà intégré à son effectif espoir, à partir de 2026. L’ancien champion d’Italie junior a déjà impressionné avec une 10e place sur le Circuit de Wallonie, une 11e sur la Famenne Ardenne Classic et une 16e sur la Volta Limburg l’an dernier. Intermarché-Wanty a également signé deux autres talents italiens : Mattia Proietti Gagliardoni (17 ans), vice-champion d’Italie sur route chez les juniors et champion d’Italie de cyclo-cross des moins de 17 ans, et Brandon Fedrizzi (16 ans), vainqueur d’un record de 23 courses chez les moins de 17 ans en 2024. Ceux-ci rejoindront l’équipe espoirs Wanty-Nippo-ReUz, respectivement en 2026 et 2027.
Les Italiens Simone Gualdi et Mattia Proietti Gagliardoni à l’entraînement – Photo : Cycling Agency/Intermarché-Wanty
Prolongations
Normalement sous contrat jusqu’à fin 2025, le Slovène Primoz Roglic devrait finalement rester un an de plus chez Red Bull-Bora-Hansgrohe, selon les informations de Daniel Benson. Le coureur de 35 ans aurait soit activé une clause de prolongation pour une saison supplémentaire, soit accepté de signer un nouveau contrat d’un an au moins avec la formation allemande.
Sur la touche
La championne du monde de cyclocross Fem van Empel (Visma | Lease a Bike) a décidé de mettre sa saison sur pause. La Néerlandaise de 22 ans a indiqué sur Instagram en avoir besoin pour son bien-être mental. “Actuellement, je fais face à de nouveaux défis. Après en avoir discuté avec l’équipe, nous avons décidé que faire une pause en compétition est la meilleure étape pour ma santé mentale et mon bien-être. Je vais me concentrer sur ma récupération avec l’objectif de revenir plus forte », a-t-elle indiqué sur son compte Instagram. Fem van Empel avait repris la compétition sur route aux Strade Bianche (31e) avant de participer au Trophée Alfredo Binda, dimanche dernier. Durant la course italienne, elle a été témoin d’un accident impliquant la Néerlandaise Thalita de Jong (Human Powered Health) et un homme traversant la route en pleine course. Van Empel s’était arrêtée pour prendre soin de sa compatriote, en attendant les secours.
Suite à sa chute causée par le passage d’un piéton en pleine course, la Néerlandaise Thalita de Jong (Human Powered Health) a subi une fracture de la clavicule, a annoncé son équipe. Elle a dû être opérée et devra être absente pour plusieurs semaines des pelotons. Aucune date n’a toutefois été évoquée quant à un éventuel retour à la compétition.
Le Danois Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) a finalement fait l’impasse sur le Tour de Catalogne, qui débute ce lundi. Le leader des “abeilles” n’a pas suffisamment récupéré de sa chute sur Paris-Nice, qui l’avait contraint à l’abandon avant le départ de la sixième étape. C’est ce qu’a annoncé son équipe, sans donner plus de détails sur son état de santé ou sa reprise. Sa prochaine course prévue à l’agenda est pour l’heure le Critérium du Dauphiné, du 8 au 15 juin.
Toujours chez Visma | Lease a Bike, le Français Christophe Laporte n’a toujours pas repris la compétition. Attendu sur Milan-Sanremo, il n’a finalement pas fait partie de la sélection, en raison d’un état de forme jugé insuffisant après avoir été malade en début de saison. Sa reprise n’est toujours pas annoncée, alors que les classiques flandriennes sur lesquelles il devait avoir un statut de leader s’annoncent.
Touché sur le flanc gauche après une chute dans une descente sur la dernière étape de Tirreno-Adriatico, le Français Paul Magnier (Soudal Quick-Step) a dû faire une croix sur Milan-Sanremo. Le coureur de 20 ans n’a pas subi de blessure importante, mais son équipe a souhaité le conserver en vue de Gand-Wevelgem, son prochain grand objectif, dimanche prochain.
Alors qu’elle songeait à un retour en mai, la Néerlandaise Shirin van Anrooij (Lidl-Trek) a finalement fait son retour à la compétition samedi dernier à l’occasion de Milan-Sanremo. La cycliste de 23 ans avait dû mettre un terme précoce à sa saison sur route, l’an dernier, et n’avait pris part à aucun cyclo-cross cet hiver en raison d’une opération à l’artère iliaque, qui lui causait des problèmes de puissance à la jambe gauche. Elle a finalement terminé en 56e position, à un peu moins de trois minutes de Lorena Wiebes, après avoir travaillé pour sa leader Elisa Balsamo.
Le Néerlandais Cees Bol (XDS Astana Team) a été victime d’une fracture d’un os à la main, à la suite d’une chute dans le final de Nokere Koerse, en compagnie notamment de Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck), qui s’en est sorti avec quelques points de suture. Le sprinter batave manquera dès lors les classiques printanières.
Victime d’une chute sur Milan-Turin, le champion du Canada Michael Woods (Israel-Premier Tech) a été victime d’une fracture (non-déplacée) de la clavicule gauche. Celui qui devait être leader de l’équipe israélienne pour le Tour de Catalogne manquera au moins l’épreuve espagnole, et certainement quelques semaines de compétition.
L’Italien Matteo Sobrero (Red Bull-Bora-Hansgrohe) n’a pas pu participer à Milan-Sanremo en raison d’une chute à l’entraînement, mardi dernier. Le coureur a été victime de fractures au nez et à la pommette, selon la Gazzetta dello Sport. La suite de sa saison, avec la vue sur les classiques ardennaises et le Tour d’Italie, ne devrait toutefois pas être remis en cause.
Programme
Le Tour de France et le Tour de France Femmes partiront tous deux de Grande-Bretagne en 2027. La nouvelle, longtemps ébruitée, a été annoncée en grande pompe, mercredi, depuis Édimbourg, en Écosse, d’où la course masculine prendra son envol en juillet 2027. Les étapes n’ont pas encore été révélées, mais l’organisation a déjà indiqué que le parcours passera par le Pays de Galles et l’Angleterre, une première dans l’histoire de l’épreuve, qui a déjà visité l’Angleterre à quatre reprises par le passé (dont deux Grands départs, à Londres en 2007 et dans le Yorkshire en 2014). Aucun détail n’a par contre été révélé concernant le départ du Tour de France Femmes, dont on sait simplement qu’il se fera en territoire britannique.
L’organisation du GP Beerens a décidé de jeter l’éponge: la course féminine de niveau 1.1 n’aura plus lieu, en raison d’une recherche de financements de plus en plus difficile. La prochaine édition devait normalement être disputée le 7 septembre prochain. « De plus, la santé de notre président (Staf Van Mensel, NDLR) joue un rôle important dans notre décision. Son dévouement et son engagement ont toujours été inestimables, mais il est maintenant essentiel qu’il concentre toute son énergie sur sa guérison », a ajouté le comité d’organisation dans un communiqué sur son site. La Néerlandaise Sofie van Rooijen reste ainsi la dernière lauréate du GP Beerens. L’épreuve féminine disputée à Aartselaar avait été créée en 2021, après quatre éditions d’un critérium consacré aux hommes. Elle était passée au niveau 1.1 l’année suivante.
Le Tour du Colorado, disparu après une dernière édition en 2015, va-t-il faire son retour dans le calendrier cycliste ? Selon The Denver Post, l’entreprise britannique Infinity Events Group souhaiterait relancer une course par étapes de cinq jours dans l’État américain dès septembre 2026. Le gouverneur du Colorado Jared Polis serait pour et le président de la fédération américaine de cyclisme (USA Cycling) Brendan Quirk, cité dans l’article, confirme son optimisme quant à ce retour dans un calendrier UCI dans lequel les courses américaines se comptent sur les doigts d’une main. D’autres médias spécialisés ont confirmé l’information, sans toutefois mentionner un éventuel budget ou les partenaires qui seraient prêts à se lancer dans l’aventure. Cycling Weekly a par ailleurs révélé qu’Infinity Events Group, basé au Royaume-Uni, n’avait encore organisé aucun événement en quatre ans d’existence. Bref, rien n’est établi, malgré l’optimisme des autorités américaines.
Télévision
Surprise dans le programme télévisé de cette semaine : la RTBF retransmettra quatre des sept étapes du Tour de Catalogne sur Tipik et sur son service web RTBF Auvio. Il s’agira de la première, de la troisième, de la cinquième et de la septième étapes. L’intégralité de l’épreuve sera, elle, diffusée sur Eurosport et la plateforme HBO Max. Il s’agit d’une nouvelle acquisition pour la RTBF qui a, pour rappel, perdu dès cette année les droits de diffusion des courses de Flanders Classics, et devait, sinon, patienter jusqu’à Paris-Roubaix pour la retransmission d’une épreuve cycliste sur son antenne.
Une peine de quatre ans de prison et de 75.000 euros d’amende a été requise à l’encontre de Bernard Sainz, le célèbre Docteur Mabuse, pour aide et incitation au dopage, et exercice illégal de la pharmacie et de la médecine. Il s’agirait de la plus importante peine à l’encontre de l’homme de 81 ans, déjà condamné à plusieurs reprises pour exercice illégal de la médecine. Il avait décidé de faire appel de sa condamnation à un an de prison en 2022 et a comparu durant plus d’une semaine au Palais de justice de Paris. Il a à nouveau plaidé une “autre vision que la médecine traditionnelle” et affirmé qu’il n’avait pas aidé de sportifs à se doper. “Si quelqu’un veut se doper, il n’a pas besoin de moi, tout est sur Internet”, a-t-il justifié. Le délibéré n’est pas attendu avant le 16 septembre. Le journal L’Équipe a suivi l’ensemble du procès. Le résumé est à lire en cliquant sur ce lien.
Selon Wielerflits, trois perquisitions ont eu lieu jeudi dernier en Flandre dans le cadre d’une enquête judiciaire autour de pratiques médicales illicites et de dopage. L’une de ces perquisitions aurait été menée auprès d’un médecin de Herentals qui aurait eu des activités passées avec une équipe cycliste professionnelle. Celui-ci serait considéré comme suspect dans l’enquête menée par la police judiciaire fédérale d’Anvers. Aucun autre détail n’a toutefois été révélé.
Sélections
La fédération espagnole de cyclisme (RFEC) a officiellement annoncé mercredi la nomination d’Alejandro Valverde à la tête de la sélection masculine espagnole de cyclisme sur route. Le champion du monde de 2018 a déjà annoncé qu’il allait probablement reconnaître les circuits des championnats pour “les filmer et transmettre aux coureurs les sensations que procure le parcours”. Son premier rendez-vous ? Les championnats du monde au Rwanda, en septembre prochain.
Autres
La Française Pauline Ferrand-Prévot (Team Visma | Lease a Bike) apparaissait en quatrième position sur le classement provisoire de Milan-Sanremo. Elle a finalement été reclassée en douzième place en raison d’un contact évoqué avec la championne de Suisse Noemi Rüegg, elle-même troisième et qui n’a semblé que peu gênée par cette collision furtive. Les commissaires de l’Union Cycliste Internationale (UCI) y ont vu une faute et ont déclassé Ferrand-Prévot, avec en prime une carte jaune et une amende de 200 francs suisses.
À lire, voir, écouter…
L’ancien champion du monde Thor Hushovd est depuis l’an dernier directeur général de l’équipe Uno-X Mobility. La ProTeam norvégienne a fait son trou parmi le WorldTour et enchaîne les résultats probants, à l’image du succès de Søren Wærenskjold sur le Circuit Het Nieuwsblad. Il n’est toutefois pas question de grandir trop vite pour l’équipe, qui vise une nouvelle participation au Tour de France. Dans une interview pour Sudinfo, Hushovd confirme ainsi que l’objectif reste de développer les nouveaux talents scandinaves. “Si j’avais une énorme raison de signer un coureur étranger, je le ferais mais ce serait forcément très cher”, lance-t-il. Pas question non plus de signer à terme des stars du coin tels que Mads Pedersen ou Jonas Vingegaard. “Ce n’est pas l’objectif. En revanche, dénicher d’autres Pedersen et Vingegaard très certainement. Je préfère former car acheter ailleurs, cela exigerait un budget beaucoup plus élevé.” Une gestion qui a montré ses résultats ces trois dernières années. L’interview est à lire en cliquant sur ce lien.
L’équipe Burgos Burpellet BH est l’une des plus internationales du peloton professionnel. Outre ses 13 Espagnols, l’effectif se compose d’un Français, de deux Néo-Zélandais, d’un Tchèque, d’un Japonais, d’un Grec, d’un Érythréen, d’un Mongol et d’un Guatémaltèque. Et les résultats suivent, en témoigne le succès du champion du Guatemala Sergio Chimil sur l’étape-reine d’O Gran Camiño. Comment gérer un tel contingent international ? Et comment repérer ces pépites venues de nations peu connues pour leur culture cycliste ? Le directeur sportif de la ProTeam espagnole, Damien Garcia, donne plus d’explications sur la politique de Burgos Burpellet BH dans la dernière infolettre de Global Peloton, à lire (en anglais) en cliquant sur ce lien.
La Française Aude Biannic reprendra bientôt la compétition, près d’un an après son départ du peloton en raison d’une première grossesse. La sociétaire de Movistar a depuis lors donné naissance à un petit garçon nommé Noah, en novembre. Elle s’entraîne à nouveau et vise les championnats de France, fin juin, ainsi que le Tour de France Femmes qui partira de Bretagne, fin juillet. Elle a confié à Ouest France sa joie de pouvoir continuer sa carrière malgré une grossesse. “Aujourd’hui c’est un métier et possible de concilier les deux. Il y a six ans, ça ne l’était pas”, a-t-elle confié. “Personne n’aurait imaginé voir Lizzie Deignan gagner Paris-Roubaix après être devenue maman. C’est un bon exemple pour les futures générations.” Son interview est à lire en cliquant sur ce lien.
Le management de Cédric Vasseur à la tête de Cofidis a fait l’objet d’une enquête du journal L’Équipe, qui a multiplié les révélations et témoignages au sujet de la gestion de l’ancien cycliste nordiste. Celui qui est manager général de Cofidis depuis 2017 est accusé d’avoir des humeurs en dents de scie, quitte à humilier son groupe ou à changer le programme de coureurs à la dernière minute, dans une équipe sous pression dans la course à la licence WorldTour. L’intéressé n’a toutefois pas voulu répondre à ces informations. L’article est à lire en cliquant sur ce lien.
Comme chaque année , nous vous proposons un calendrier à télécharger et à installer sur votre téléphone ou votre ordinateur, pour ne rien manquer des différentes courses professionnelles sur route de l’année, que ce soit chez les femmes ou les hommes. Tous les détails pratiques sont sur ce lien.
Découvrez le programme TV complet des courses cyclistes (route, piste, cyclo-cross, VTT…) diffusées ces prochaines semaines en Belgique et en France sur notre page spéciale, mise à jour quotidiennement : c’est à voir sur ce lien.
On vous retrouve le lundi 31 mars 2025 dans votre boîte aux lettres numérique !
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Was für ein UNFASSBARER Krimi bei #MilanoSanRemo heute! Das Rennen war selten so spannend in den letzten Jahren wie heute *zitternundschwitzen*. Ganz grosse Leistung von #MathieuVanDerPoel und Glückwunsch!
Championnats du monde de cyclo-cross à Liévin : les photos de la troisième journée
Les maillots arc-en-ciel ont à nouveau plu, dimanche, dans la cité nordiste de Liévin, où les championnats du monde de cyclo-cross ont fait briller les meilleurs spécialistes des labourés.
Le suspense était encore au rendez-vous chez les juniors, avec une lutte intense entre l’Italien Mattia Agostinacchio, grand favori du jour, et le Français Soren Bruyère Joumard. Le champion d’Europe a finalement trouvé la victoire de haute lutte, avec même une chaussure cassée qui ne l’a pas empêché d’obtenir ce premier titre mondial à seulement 17 ans.
Du côté des espoirs femmes, la Britannique Zoe Bäckstedt a connu un premier tour difficile, avec une chute, mais elle s’est rapidement relevé pour déborder sa rivale luxembourgeoise Marie Schreiber. Les deux femmes sont restées longtemps à portée de vue, mais Bäckstedt a finalement pu s’imposer avec une large avance, pour un deuxième titre consécutif chez les moins de 23 ans.
La course la plus attendue du week-end était, comme d’habitude, celle du dimanche après-midi. Le duel entre les deux stars de la discipline, Mathieu van der Poel et Wout van Aert, n’a cependant pas eu lieu. Le Belge, contraint de démarrer de la quatrième ligne, a été bloqué dès le premier virage et a dû entamer une remontée usante pour retrouver la deuxième place. Devant, Van der Poel avait déjà largement pris les devants, et devenait hors d’atteinte, même face à une course très solide de Van Aert. Le Néerlandais s’est ainsi adjugé son septième sacre mondial chez les professionnels, soit autant que le détenteur du record, Eric De Vlaeminck, devant son rival belge.
Découvrez les photos de cette dernière journée de compétition grâce à notre photographe Alain Vandepontseele, dont les clichés sont également à retrouver sur sa page Facbeook Alain VDP Photography.
L’infolettre du 27 janvier 2025 : adieu Twitter, Van der Poel-Van Aert aux Mondiaux de cyclo-cross…
Il est temps que la communauté cycliste quitte X
Ah que nous étions heureux voici dix ans à la découverte de la multitude de comptes d’équipes cyclistes, de professionnelles et professionnels du peloton, de sites d’actualité consacré au vélo, d’influenceuses et influenceurs de la Petite reine sur un seul et même réseau social, qui permettait une plus grande proximité, une conversation permanente, des échanges plus vifs que ce qu’on connaissait par le passé sur les forums ou les espaces commentaires d’articles de presse. Sous cet oiseau bleu, nous pouvions profiter d’une communauté comme nous n’en avions jamais connu auparavant. Retrouver des dizaines de milliers de personnes avec la même passion pour le vélo, c’était inimaginable avant l’ère des réseaux sociaux.
Twitter a cependant été racheté depuis lors. Il fallait s’en douter : ce type de site n’est qu’une entreprise parmi d’autres, qui n’appartient pas à ses utilisateurs, mais bien à celui ou celle qui met le chèque sur la table. Et cette fois, c’est l’homme le plus riche du monde qui a décidé d’ajouter les zéros. Un homme controversé, déjà à l’époque. Depuis lors, il s’est rapproché de Donald Trump, il enchaîne les partages de comptes d’extrême-droite et prônant le racisme, la xénophobie, l’intolérance, il soutient de multiples partis d’extrême-droite à travers le monde, il fait un salut nazi. La liste est longue, mais les quelques exemples cités suffisent à confirmer la tendance extrémiste de ce personnage qui ne mérite même pas qu’on cite son nom.
Depuis qu’il a renommé Twitter en X et bousillé les algorithmes pour en faire des relais de l’idiocratie, difficile d’y retrouver cet espace de dialogue et de partage qui pouvait encore être imaginé dix ans auparavant. La bulle cycliste subsistait encore et toujours, malgré les outrances du propriétaire du réseau. Les lancements de Threads et de Bluesky ont bien permis aux équipes et à certains médias de s’essayer à un autre média social. Mais la majeure partie de la communauté n’a jamais vraiment quitté X, préférant le confort d’un endroit connu, même si celui-ci s’est transformé en enfer.
Les dernières valses politiques du propriétaire ont mené de nombreux médias, universités, associations, personnes à quitter ce réseau social. Du côté des équipes ou personnalités cyclistes, les départs doivent se compter sur les doigts d’une main. Certaines formations et quelques médias partagent en plus sur Threads ou Bluesky. Mais il s’agit pour beaucoup d’un partage supplémentaire, pas d’un déménagement pur et simple. Alors, l’habitude reste. Les lectures sur ce site se poursuivent au milieu des publications racistes et autres pubs pour des cryptomonnaies.
Il est pourtant grand temps de quitter ce réseau social et de signifier à ces personnes que nous suivons depuis tant d’années qu’il faut migrer, qu’il faut tester de nouvelles options, pour éviter que ces messages publiés sur X servent à nourrir une plateforme mortifère. Cela signifiera peut-être la disparition d’une communauté qui ne sera plus jamais aussi large, car il est possible qu’aucun réseau social n’arrive à la popularité de Twitter à sa plus grande époque. Il sera alors nécessaire de suivre les équipes sur un site, les sites d’actualité sur un autre, les vidéos sur une autre plateforme… Et ce n’est pas plus mal. La multitude des sources est ce qui renforce l’ouverture au monde et l’impossibilité qu’une plateforme détenue par une seule entité bloque votre vision.
Les communautés sont faites pour se retrouver et il y aura bien des manières de partager des informations, des anecdotes, des photos entre fans, entre médias, entre membres du peloton. Cela peut très bien se passer au-delà de Twitter. Ce sera en tout cas nécessaire pour notre avenir. CyclismeRevue a déjà pris cette direction et est désormais disponible sur Bluesky, en plus de ses pages sur Instagramet Facebook (même si les positions de son propriétaire interrogent également sur l’avenir de ces plateformes). On s’y retrouve là-bas. Et sur cette infolettre, le modèle le plus indépendant que nous ayons actuellement pour vous partager les informations cyclistes. Merci encore de nous suivre, où que vous soyez.
La saison 2025 du WorldTour s’est ouverte en Australie avec le traditionnel Tour Down Under, théâtre des sacres de Noemi Rüegg (EF Education-Oatly) chez les femmes et de Jhonatan Narváez (UAE Team Emirates) chez les hommes. Du côté masculin, la course s’est jouée pour neuf secondes entre le champion d’Équateur et l’Espagnol Javier Romo (Movistar Team), vainqueur surprise de la troisième étape à Uraidla. La semaine a par ailleurs été dominée par le sprinter australien Sam Welsford (Red Bull-Bora-Hansgrohe), souvent lancé de main de maître (ou dangereusement) par son poisson-pilote néerlandais Danny van Poppel, et vainqueur de trois étapes.
Grâce à un partenariat avec ASO, CyclismeRevue vous propose sur ses chaînes Dailymotion et YouTube des résumés commentés en français du Tour Down Under, ainsi que de plusieurs autres courses cette saison, comme le Tour d’Oman, le Tour de la Provence, l’Arctic Race of Norway ou le Tour d’Allemagne.
Brand et Van der Poel sont prêts pour Liévin… comme Van Aert ?
La Coupe du monde de cyclo-cross s’est conclue le week-end dernier avec deux manches particulièrement intenses, à Maasmechelen et Hoogerheide. Les courses ont été riches en enseignements, avec chez les femmes la belle montée en puissance de Blanka Kata Vas (victoire à Maasmechelen et 2e le lendemain), le bilan en demi-teinte de la championne du monde en titre Fem van Empel (6e et 4e) et la confirmation de la grande forme de Lucinda Brand (3e à Maasmechelen et vainqueure à Hoogerheide), qui n’a tout simplement enchaîné que des podiums en 27 départs cet hiver ! Marianne Vos a par contre connu un week-end difficile (13e et abandon), qui semble remettre ses ambitions de nouveau titre mondial à plus tard. Côté belge, la championne de Belgique Marion Norbert Riberolle a aussi connu deux journées loin de ses meilleures performances (11e et 22e).
Chez les élites hommes, un coureur a de nouveau dominé : Mathieu van der Poel était incertain de sa condition après un mois d’absence à la suite d’une côte froissée à Loenhout, mais il a rapidement rassuré. Le champion du monde a levé les bras à deux reprises, mais il a vu à Maasmechelen que son habituel rival, Wout van Aert, était proche de le conserver à ses côtés. Le Belge a finalement terminé deuxième, après trois grosses erreurs techniques qui l’ont empêché de batailler en deuxième partie de course avec Van der Poel. Cette course, qui devait être sa dernière de l’hiver, a visiblement trotté dans la tête de Van Aert qui a décidé samedi soir de participer… aux championnats du monde, le week-end prochain, pour un duel inattendu face à Van der Poel, tout de même favori pour un septième titre mondial à Liévin.
La lutte devrait clairement être entre ces deux concurrents au vu de leurs performances de ces dernières semaines. Certes, Michael Vanthourenhout, vainqueur de la Coupe du monde après des 6e et 2e places ce week-end, ou Joris Nieuwenhuis (3e à Maasmechelen, 8e à Hoogerheide) ont montré de belles choses durant ces dernières répétitions générales. Mais ils sont toujours restés à large distance de Van der Poel. Le champion d’Europe Thibau Nys a lui connu un week-end infernal. Non-partant samedi, il a abandonné après deux tours dimanche en raison d’un refroidissement après sa victoire à Benidorm du week-end précédent. Eli Iserbyt a également été en-dessous de ses performances habituelles (18e samedi, 6e dimanche), alors que Lars van der Haar (7e et 3e) est toujours un homme de championnat à surveiller, tout comme Emiel Verstrynge (11e et 7e) ou Joran Wyseure (4e et 5e).
Du côté des espoirs hommes, le Néerlandais Tibor del Grosso, large vainqueur de la Coupe du monde des moins de 23 ans, partira à Liévin avec le statut de favori, face aux Belges Jente Michels et Yordi Corsus et au Français Aubin Sparfel. Là où la course pour le titre des espoirs femmes sera particulièrement disputée, avec la tenante du titre Zoe Backstedt de retour dans cette catégorie face à Marie Schreiber, Célia Géry ou Leonie Bentveld.
Chez les juniors, le titre féminin se disputera certainement entre la Canadienne Rafaelle Carrier et la Française Lise Revol, qui se sont partagés les victoires en Coupe du monde, alors que l’Italien Matteo Agostinacchio, champion d’Europe, le Français Soren Bruyère Jomard et le Belge Giel Lejeune seront attendus pour la course masculine.
La période de transferts, habituellement concentrée lors de l’intersaison, semble de plus en plus s’étendre. Jeudi, le 23 janvier, on apprenait ainsi le départ de l’Australien Caleb Ewan de l’équipe Jayco-AlUla, après seulement une saison, pour rejoindre INEOS Grenadiers. Les deux parties se sont entendues sur un contrat d’un an. Le sprinter de 30 ans n’était plus apparu sur une liste de départ depuis fin septembre et n’a pas participé aux stages de Jayco-AlUla, confortant l’idée d’un prochain divorce. Ewan rejoint ainsi une équipe qui n’avait plus de sprinter dans son effectif, après la non-reconduction (non communiquée) du contrat de l’Italien Elia Viviani. L’avenir de ce dernier est par ailleurs toujours incertain. Encore un transfert surprise en vue ?
Sur la touche
Le champion de Belgique Arnaud De Lie (Lotto) devait reprendre la compétition ce week-end, en Espagne, à l’occasion du GP Castellón. Il a finalement reporté son retour dans le peloton à l’Étoile de Bessèges (5-9 février) en raison d’une blessure au genou à cause d’une chute à l’entraînement en Espagne. “Nous ne voulons prendre aucun risque puisqu’il ressent une gêne”, a confié le manager sportif de Lotto, Kurt Van de Wouwer, au quotidien Het Nieuwsblad.
La malchance poursuit Dylan van Baarle (Team Visma | Lease a Bike) depuis un an : déjà victime d’une fracture de la clavicule sur le Critérium du Dauphiné en juin dernier puis d’une fracture de la hanche lors de la 2e étape du Tour d’Espagne en août, le coureur néerlandais a cette fois été victime d’une fracture de la clavicule dès la 1re étape du Tour Down Under, soit son premier jour de course de la saison.
Programme
La championne du monde Lotte Kopecky (SD Worx-Protime) reprendra la compétition plus tard que l’an dernier, a-t-elle confié lors de la présentation de son équipe. Après une longue saison menée depuis les championnats d’Europe sur piste en janvier jusqu’aux championnats du monde… sur piste, fin octobre, la coureuse belge a cette fois décidé de prendre une pause plus longue et de retrouver la compétition sur Milan-Sanremo (22 mars), avant de participer à Gand-Wevelgem (30 mars), À Travers la Flandre (2 avril), le Tour des Flandres (6 avril), Paris-Roubaix (13 avril), l’Amstel Gold Race (20 avril), la Flèche Wallonne (23 avril) et Liège-Bastogne-Liège (27 avril). Elle visera par ailleurs le classement général du Tour de France (26 juillet-3 août), qu’elle avait conclu en deuxième position en 2023. “Je suis assez curieuse, avec l’équipe, de voir jusqu’où je peux aller si j’en fais un objectif”, a-t-elle indiqué, rappelant toutefois sa “prudence” par rapport à cette ambition face à un peloton qui s’annonce féroce.
RCS Sport a dévoilé le parcours des deux éditions, masculine et féminine, de l’UAE Tour, devenue une traditionnelle course de préparation pour les sprinters et coureurs de Grands Tours. La course féminine se déroulera du 6 au 9 février et proposera trois étapes taillées pour les sprinteuses, entrecoupées durant la troisième journée de course par une étape de montagne jusqu’au sommet de Jebel Hafeet (10 km à près de 8% de moyenne).
Jebel Hafeet sera aussi le juge de paix de l’UAE Tour masculin, puisqu’il sera grimpé sur la dernière étape d’une course de sept jours, disputée du 17 au 23 février. Le parcours regorge toutefois d’autres arrivées intéressantes, comme la première étape, inédite, vers Liwa Palace, avec un dernier kilomètre à 5% de moyenne au milieu des dunes. Un contre-la-montre sera prévu le lendemain sur l’île d’Al Hudayriyat (12,2 km), avant une autre arrivée en montagne vers Jebel Jais (près de 20 km à 5% de moyenne). Le reste sera favorable aux sprinters.
RCS Sport a également présenté les tracés du Strade Bianche, la classique toscane des chemins blancs organisée le 8 mars prochain. La course masculine comptera 82 kilomètres de route gravier sur 16 secteurs, dont une nouveauté, le secteur de Serravalle (9,3 km de long), situé à la mi-course. Les coureurs retrouveront également le secteur majoritairement en descente de Montechiaro (3,3 km), qui avait été emprunté lors des premières éditions et qui sera situé à moins de 30 bornes du but. Le final sera similaire avec le Colle Pintuzo et Le Tolfe avant l’arrivée à Sienne.
Du côté féminin, 13 secteurs de gravier seront au programme pour plus de 50 kilomètres sur des chemins blancs. Les coureuses découvriront également Serravalle, et auront également droit au final via Montechiaro, le Colle Pintuzo et Le Tolfe jusqu’à Sienne.
Déjà départ du Tour d’Espagne masculin en 2023 et hôte du départ du Tour de France masculin en 2026, Barcelone accueillera le 4 mai prochain le grand départ du Tour d’Espagne féminin, la Vuelta Femenina. Peu de détails ont toutefois filtré sur le parcours, qui sera révélé dans les prochaines semaines. Le Tour d’Espagne féminin se déroule du 4 au 10 mai prochain.
On connaît désormais les équipes qui participeront aux prochaines éditions de Paris-Roubaix Femmes (12 avril) et Paris-Roubaix (13 avril).
Chez les femmes, les 15 équipes du WorldTour seront présentes, au côté d’Arkéa-B&B Hôtels, Cofidis, EF Education-Oatly, St Michel-Preference Home-Auber 93, Volkerwessels, Winspace Orange Seal, Team Coop-Repsol et les Belges DD Group et Lotto.
Du côté masculin, outre les 18 équipes WorldTour et les invitations automatiques pour Lotto, Israel-Premier Tech et Uno-X Mobility, quatre wild-cards reviennent à Q36.5, TotalÉnergies, Tudor et Unibet Tietema Rockets.
Un total de 25 équipes seront au départ de la prochaine édition de Kuurne-Bruxelles-Kuurne (2 mars), deuxième classique du week-end d’ouverture belge. 17 équipes WorldTour seront présentes (seul INEOS Grenadiers n’a pas souhaité d’invitation), au côté de Lotto, Wagner Bazin WB, le Team Flanders-Baloise, mais aussi Arkéa-B&B Hôtels, Uno-X Mobility, Israel-Premier Tech, Tudor, Q36.5 et Unibet Tietema Rockets.
Les invitations du Tour de Catalogne (24 au 30 mars) ont également été confirmées : outre les 18 formations du WorldTour et les invitations automatiques de Lotto et Israel-Premier Tech, on retrouvera quatre équipes espagnoles. Ce sera pour Burgos Burpellet BH, Caja Rural-Seguros RGA, Equipo Kern Pharma et Euskaltel-Euskadi.
Nouveau drame sur les routes italiennes : l’espoir italienne Sara Piffer, âgée de 19 ans, est décédée vendredi dernier après avoir été percutée par un automobiliste dans la région du Trentin. Le septuagénaire au volant du véhicule arrivait en sens inverse et doublait en sens inverse quand la cycliste a été envoyée au sol. Les secours sont rapidement arrivés par hélicoptère, mais Sara Piffer, sociétaire de l’équipe continentale italienne Mendelspeck, a succombé à ses blessures. L’Italienne avait terminé l’an dernier, parmi les pros, 22e du Trophée Maarten Wynants et 24e du Festival Elsy Jacobs à Luxembourg. Sa disparition a causé un vif émoi en Italie et ailleurs, rappelant la précarité des cyclistes sur des routes ouvertes, dans un climat de danger permanent.
Économie
L’organisation de la Classic Loire-Atlantique a annoncé l’annulation de son épreuve prévue le 22 mars prochain, en même temps que Milan-Sanremo. Elle évoque des contraintes financières qui ont mené à cette décision fatale. L’organisation espère tout de même retrouver une place dans le calendrier en 2026, à la faveur d’un nouveau financement et de nouvelles villes-hôtes pour le départ et l’arrivée de la semi-classique remportée en 2024 par Paul Lapeira (Decathlon Ag2r La Mondiale).
Il n’y aura pas d’édition 2025 de Veenendaal-Veenendaal, a indiqué l’organisation de l’épreuve néerlandaise, déclinée tant chez les hommes que chez les femmes. Comme annoncé dans notre dernière infolettre, la fédération néerlandaise de cyclisme (KNWU) n’a trouvé un accord pour assurer la présence de la police nationale à moto que pour les plus grandes courses du calendrier. Veenendaal-Veenendaal n’en fait pas partie et ne pourra donc bénéficier de cette escorte essentielle. “Nous avons envisagé d’autres itinéraires, en déployant des motards supplémentaires. Malheureusement, cela ne semble pas réalisable pour l’instant”, a indiqué le directeur de course et ex-professionnel Bart Voskamp. L’organisation espère un retour en 2026.
Dopage
La Française Marion Sicot a été condamnée à dix mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Montargis pour détention et importation de produits dopants. Cette condamnation fait suite à sa suspension de deux ans pour un contrôle positif à l’EPO après les championnats de France sur route en 2019. Elle avait avoué ce contrôle positif ainsi que ses pratiques, évoquant des pressions de la part de son équipe de l’époque. Sa suspension avait été réduite en raison d’une plainte pour harcèlement sexuel contre le directeur sportif de son équipe de l’époque Doltcini-Van Eyck, Marc Bracke. “Le tribunal a compris ma situation et en a tenu compte. Je n’ai pas d’interdiction d’exercer une activité sportive : j’ai donc encore un avenir dans le sport et je suis déjà tournée vers les compétitions de 2025”, a confié Marion Sicot, aujourd’hui tournée vers le triathlon, à l’AFP.
Belgian Cycling, la fédération belge de cyclisme, a présenté ses sélections pour les différentes courses des championnats du monde de cyclo-cross, organisés les 1er et 2 février à Liévin, en France. Après une deuxième place encourageante à Maasmechelen, Wout van Aert a finalement décidé de s’inviter aux championnats du monde et sera donc le neuvième sélectionné parmi les élites, grâce à la victoire en Coupe du monde de Michael Vanthourenhout. Aucune autre grande surprise à noter, si ce n’est l’absence du Namurois Antoine Jamin qui a refusé une place parmi les espoirs masculins. On en reparle dans les recommandations de lecture ci-dessous.
Élites hommes : Toon Aerts, Eli Iserbyt, Thibau Nys, Laurens Sweeck, Wout van Aert, Niels Vandeputte, Michael Vanthourenhout, Emiel Verstrynge et Joran Wyseure
Élites femmes : Julie Brouwers, Sanne Cant et Marion Norbert-Riberolle
Espoirs hommes : Yordi Corsus, SIl De Brauwere, Kay De Bruyckere, Aaron Dockx, Jente Michels, Viktor Vandenberghe et Seppe Van den Boer
Espoirs femmes : Xaydée Van Sinaey et Sterre Vervloet
Juniors hommes : Lennes Jacobs, Ryan Laenen, Giel Lejeune, Arthur Van den Boer et Mats Vanden Eynde
Juniors femmes : Sanne Laurijssen, Lisa Maes et Zita Peeters
Relais mixte par équipes : prochainement communiqué
La fédération britannique de cyclisme, British Cycling, a également révélé ses sélections pour les championnats du monde de cyclo-cross. Elle ne présentera aucune équipe féminine chez les élites, alors que Zoe Backstedt et Cat Ferguson feront office de favorites chez les espoirs, au côté d’Imogen Wolff et d’Ella Maclean-Howell. Chez les hommes, Cameron Mason et Thomas Mein seront les seuls engagés chez les élites.
Côté français, l’équipe française sera importante pour ce rendez-vous à Liévin. Chez les élites femmes, la championne de France Amandine Fouquenet sera accompagnée des soeurs Hélène et Perrine Clauzel, de Caroline Mani, d’Anaïs Morichon, de Marlène Petitgirard et d’Amandine Vidon. Chez les élites hommes, Clément Venturini sera à la tête d’un groupe composé de Fabien Doubey, Joshua Dubau, Timothé Gabriel, Martin Groslambert et David Menut.
La RFEC a confirmé la nouvelle attendue depuis le début de l’hiver : l’ancien champion du monde Alejandro Valverde devient le nouveau sélectionneur de l’équipe masculine d’Espagne. Il succède à Pascual Momparler et s’engager pour quatre ans à ce poste, a c indiqué la fédération. “C’est un beau défi, et je pense qu’à la fin, l’expérience, le fait d’avoir été champion du monde mais aussi d’être le coureur le plus médaillé de l’histoire, cela signifie quelque chose”, a-t-il confié au média espagnol As. Le premier rendez-vous de Valverde sera en septembre, sur les championnats du monde sur route, au Rwanda.
Après le Danemark, c’est la fédération néerlandaise de cyclisme KNWU qui a surpris tout le monde en annonçant qu’aucune équipe de jeunes ne fera le voyage jusqu’au Rwanda pour les championnats du monde de cyclisme sur route. L’un des parcours les plus difficiles de l’histoire et les finances nécessaires pour un tel voyage ont mené la KNWU à cette décision. Seuls les professionnels auront droit à une participation à Kigali. Belgian Cycling, la fédération belge de cyclisme, a confirmé qu’elle sera aussi contrainte de faire des choix, comme des sélections réduites chez les jeunes, mais un forfait ne serait pas encore sur la table.
Autres
Francisco Mancebo est toujours dans le peloton, oui, oui ! Le meilleur jeune du Tour de France… 2000 est toujours bon pied, bon œil à l’âge de 48 ans et 319 jours, s’offrant une victoire professionnelle sur la première étape du Tour du Sahel, épreuve classée 2.2 et disputée en Mauritanie. Le sociétaire d’Al Raed Saudi Club, un club cycliste venu d’Arabie saoudite, qui a célébré sa 27e saison dans le cyclisme professionnel, est ainsi devenu le plus vieux coureur vainqueur d’une course UCI, devançant de plus de 250 jours un autre Espagnol, Oscar Sevilla, vainqueur d’une étape du Tour d’Équateur, en novembre 2024.
L’ex-champion du monde du contre-la-montre Rohan Dennis s’est présenté vendredi devant un tribunal d’Adelaïde (sud-est de l’Australie) concernant l’affaire du décès de sa compagne, elle aussi ex-championne du monde (sur piste), Melissa Hoskins. L’ancien coureur australien a plaidé coupable pour “acte aggravé susceptible de causer des dommages”. Au volant de leur pick-up familial, il aurait renversé son épouse devant leur domicile. Melissa Hoskins, mère de deux enfants, est décédée quelques heures plus tard des suites de ses blessures, à l’âge de 32 ans. Dennis a toujours nié les accusations d’homicide involontaire. Il risque jusqu’à sept ans de prison dans cette affaire, dont le verdict a été reporté au 14 avril.
À lire, voir, écouter…
“VELO”, c’est la bible du cyclisme professionnel. Le guide reprend l’ensemble des résultats de tous les coureurs en activité et de toutes les courses disputées l’année précédant sa parution. L’édition 2025 paraîtra le 5 févirer prochain et les personnes intéressées par cet almanac indispensable peuvent le commander en ligne, pour le prix de 29 euros, sur le site www.veloguide.eu ou en faisant un virement bancaire sur le numéro de compte BE39 6451 0470 9919 au nom de VELO, Nijverheidsstraat 6, 2570 Duffel, Belgique.
L’équipe Arkéa-B&B Hôtels risque-t-elle la disparition ? Alors que l’équipe française joue cette saison son maintien parmi le WorldTour, le manager Emmanuel Hubert a confirmé à L’Équipe qu’une réunion était prévue en mars ou avril pour savoir “si on continue ou on arrête fin 2025”. Avec l’épée de Damoclès d’une dégradation en ProTeam au-dessus de la tête… L’article est à lire en cliquant sur ce lien.
Philippe Gilbert poursuit sa carrière de vidéaste et propose sur sa chaîne une séance de questions/réponses dans laquelle il revient sur sa carrière, évoque son meilleur équipier, parle sécurité et chutes et dévoile ses données de puissance à l’époque et aujourd’hui. Un exercice amusant et éclairant, à voir ci-dessous et sur YouTube.
Avant d’attaquer 2025, pourquoi pas revenir sur la saison dernière et ceux qui ont marqué les classiques et autres Grands Tours ? Pour se rafraîchir la mémoire, l’habituel récapitulatif annuel de la télévision publique flamande VRT est certainement ce qui se fait de mieux. Même si cela manque de succès étrangers et de contextes sur certaines courses. La vidéo est à voir ci-dessous et sur YouTube.
Le coin promo
ASO a présenté cette semaine les parcours des classiques ardennaises, programmées les 23 et 27 avril prochains. Les tracés de la Flèche Wallonne ont été remaniés avec un passage sur la côte de la Petite Somme en apéritif, et un retour sur la côte de Cherave, à cinq bornes de l’arrivée. Les femmes parcourront le circuit final jusqu’au Mur de Huy à deux reprises, les hommes à trois reprises. Sur Liège-Bastogne-Liège, les coureurs redécouvriront le col de Haussire, réputé le plus long et le plus difficile des Ardennes belges, et qui n’avait plus été grimpé depuis 1995. La suite sera plus traditionnelle pour les femmes et les hommes, avec une célébration en prime : les 50 ans du passage sur la côte de la Redoute. Découvrez les cartes et profils des prochaines classiques ardennaises ainsi que les équipes invitées sur notre page spéciale.
Découvrez le programme TV complet de ces prochaines semaines en Belgique et en France, avec notamment toutes les diffusions des épreuves olympiques, sur notre page spéciale, mise à jour quotidiennement : c’est à voir sur ce lien.
Direct dès 10h50 sur VRT 1, Sporza.be, VRT Max, dès 11h00 sur L’Équipe Live, dès 14h45 sur HBO Max, et dès 15h00 sur Tipik, RTBF Auvio et La Chaîne L’Équipe
Dimanche 2 février
Cadel Evans Great Ocean Road Race – Hommes (1.UWT)
Direct dès 10h50 sur Canvas, Sporza.be, VRT Max, dès 11h00 sur L’Équipe Live, dès 14h45 sur HBO Max, et dès 15h00 sur Tipik, RTBF Auvio et La Chaîne L’Équipe
Lundi 3 février
Aucune course UCI prévue ce jour
Merci pour votre lecture !
On vous retrouve le lundi 3 février 2025 dans votre boîte aux lettres numérique !
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Hoogerheide : les photos de la finale de la Coupe du monde de cyclo-cross 2024-2025
Le public était une nouvelle fois en nombre dans la cité néerlandaise d’Hoogerheide, habituel accueil de la dernière manche de la Coupe du monde de cyclo-cross. Ce Grand Prix Adrie van der Poel, sur le circuit des championnats du monde de 2023, n’a une nouvelle fois pas échappé à un certain Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck). Le champion du monde a levé les bras pour la huitième fois sur cette ligne d’arrivée en pente, au terme d’une one-man show particulièrement convaincant à une semaine de remettre de son maillot arc-en-ciel en jeu. Il a devancé de plus d’une minute et demie le Belge Michael Vanthourenhout (Pauwels Sauzen-Bingoal), vainqueur final de la Coupe du monde pour la première fois de sa carrière après deux troisièmes places et deux deuxièmes places.
La domination était aussi néerlandaise chez les élites femmes. Comme lors de sa victoire la veille à Maasmechelen, la Hongroise Blanka Kata Vas (SD Worx-Protime) a affiché du caractère, mais elle n’a pu éviter le solo de Lucinda Brand (Baloise Glowi Lions). Cette dernière a marqué sa victoire finale en Coupe du monde par un nouveau succès de rang. Elle obtient ainsi un troisième titre en Coupe du monde, un record au côté de Sanne Cant.
Good news for #CycloCross fans in the US, Canada and Australia without a VPN. There is a non-geo blocked feed of today’s World Cup races at #Maasmechelen on the UCI Channel on YouTube.
It’s the final race of the season where Wout van Aert and Mathieu van der Poel will compete against each other.
Mathieu van der Poel just wants to be wanted. It’s quite natural. If we all help him to know he is wanted, maybe he will stop riding away from everyone else to play on his own.