Quatrième de couverture
Bontemps, un homme rempli d’amour, va perdre sa grand-mère bien-aimée. Au-delà du choc, sa Grand-Mère va le prévenir de son départ. Mais comment est-ce possible? Le livre refermé sur son dernier mot vous mènera tous à espérer vivre, le mystère de la mort, la certitude des retrouvailles et nous donne le courage de vivre l’attente. Plongez au cœur d’un témoignage retraçant l’expérience d’un véritable cheminement. Rythmez avec un suspense qui s’effiloche peu à peu au fil des chapitres et découvrez la célébrité avec laquelle il partage ses journées.
Mon Avis
Tout le monde, ou presque, a déjà perdu un être cher. Surtout, quand il s’agit d’une grand-mère. Les souvenirs de cette époque deviennent de beaux coussins moelleux qui atténuent la douleur et dessinent des sourires sur les lèvres. Ils mettent des étoiles dans les yeux. Ils enduisent le cœur d’un doux baume qui repousse les maux et ouvre la porte aux souvenirs. Nombreux sont ceux qui vénèrent les souvenirs des moments passés avec leurs grands-parents. La perte de cette grand-mère laisse toujours un vide abyssal. Heureusement que les souvenirs sont là et permettent de combler cette absence. Une grand-mère, en général, c’est une mère en sucre d’orge. Cette disparition laisse des traces indélébiles, quand le constat est, qu’à sa manière, elle savait, peut-être pour son départ.
L’auteur, dans une longue lettre pour une femme, Barbara, parle de cette absence dont l’écho résonne dans sa vie. Il se remémore les instants privilégiés vécus durant son enfance. Ces moments sont imprimés dans sa chair, dans ses souvenirs. Les mots sont d’une grande tendresse, pétris d’émotion, D’humour, rendant la lecture agréable et complice. Nous avons envie de dire « chut, doucement, ne la réveille pas. Elle dort si bien« . Par moments, au cours de la lecture, l’impression est que sa grand-mère se trouve dans la cuisine, face à lui, un sourire aux lèvres, l’écoutant raconter ses souvenirs. Ne lui a t-elle pas fait ses adieux sans qu’il le sache? Savait-elle pour son départ? Les mots sont faits d’amour. De reconnaissance. De cet amour immense d’un enfant pour sa grand-mère.
Dans un silence bruyant, l’auteur écrit à Barbara. Nul ne sait quel lien les unit. Il lui parle d’une disparition. Celle de sa grand-mère. Elle est loin des yeux, mais près du cœur. Ce courrier mentionne la disparition, pas la tristesse. Plutôt l’amour. La tendresse, la force des instants, prétendument disparus, mais profondément présents dans ses pensées. Barbara, la destinataire, apprend la force de l’amour qui liait les deux personnes. La préparation sereine de sa grand-mère à sa prochaine disparition. Une disparition qui démontre que parfois, les humains acceptent et y préparent leur entourage.
9782959241406 Autoédition 130 p.
https://litteratutemltipleunerichesse.wordpress.com/2024/09/23/au-jardin-du-silence-et-sils-savaient-deja-de-leur-vivant-bontemps-2024-autoedition/